De la chair à vif, voilà ce que nous propose Olivier Adam dans Passer l'hiver. Des personnages qui font face aux gerçures, aux égratinures et toutes les autres petites brûlures de la vie. Ca fait mal.
Ce sont de courtes nouvelles, qui nous grattent là où on ne pensait pas.
Une mère coincée au travail le jour de Noël, car sa chef veut qu'elle finisse un dossier.
Entre autres.
Un extrait:
"Je me sens vide. Tout le temps, je pense à ça. Ce vide à l'intérieur. Je me dis que si je pouvais me sonder en profondeur, m'ouvrir la tête et le coeur, et voir dedans, je ne verrais rien. Rien. Du vent, un désert, un champ de glace où rien ne bouge."
Pour ceux qui ne le connaissent pas encore, Olivier Adam est l'auteur de Je vais bien, ne t'en fais pas, magnifiquement adapté au cinéma.
Olivier Adam, c'est du trop humain en conserve.
C'est à conseiller aux amateurs d'histoires courtes qui saisissent.
Mais aussi aux sensibles aux autres, et à leur façon de lutter au quotidien.
A éviter dans les moments de déprime totale...
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