29 octobre 2012

Un peu d'italie...



Aujourd'hui, un peu d'Italie, avec un grand classique: Le jardin des Finzi Contini de Bassani.

Tout commence par la fin. Le narrateur nous raconte qu'après la seconde guerre mondiale il a repensé à la tombe monumentale de la famille Finzi-Contini qu'il aimait tant, en sachant que malheureusement elle n'abrite qu'un fils, car toute la famille a péri à Auschwitz.

C'est alors qu'il se replonge dans ses souvenirs, et surtout dans son histoire d'amour pour la fille de la maison Micol. C'est l'histoire d'un amour fou mais platonique, de deux jeunes qui se croisent à la synagogue, marchent dans les jardins,... un amour qui peu à peu est à sans unique, mais redouble de force.

On est ému de cette jeunesse qui voit monter le fascisme, de leurs discussions endiablées. La plume de Bassani, avec des phrases longues, des parenthèses, des tirets, nous emporte d'un trait. Tout reste subtile; les non-dits, les souvenirs, et les espoirs se croisent.

Merci à Christine pour ce conseil de lecture! Quelle belle langue italienne!

Et en plus, il paraît qu'il y a aussi un film!

Avis aux amateurs de romans d'amours tragiques...

Avis aux amateurs d'Italie... de Venise... de Ferrare...

26 octobre 2012

Emails et vent du nord



Gut gegen Nordwind, traduit en français chez Grasset Quand souffle le vent du nord, de Daniel Glattauer est un roman épistolaire des temps modernes qui se lit très vite entre deux métros.

Tout commence sur un malentendu. L'héroïne du roman écrit un email pour résilier son abonnement à un magazine, mais suite à une erreur de frappe l'email arrive dans la boite d'un particulier qui a pas mal d'humour... Commence alors une correspondance électronique endiablée, sur la vie, et l'amour...

On y parle de tout et de rien, on y flirte, et cela pour le plus grand plaisir du lecteur.

Étrange comme les écrans permettent l'intime, la protection, mais aussi le mystère, la prise de risque, etc.Jusqu'où iront nos eux héros? Je ne vous en dis pas plus!

Un petit roman à glisser dans sa poche pour des courts trajets, car il se lit d'emails en emails... ce qui peut favoriser les interruptions dans la lecture!

Merci Claire pour le conseil!!!

Que ça fait du bien de lire en allemand!


22 octobre 2012

Correspondance



Voici un grand classique des romans épistolaires: 84 Charing cross road d'Helene Hanff. C'est l'histoire d'une américaine à la recherche d'obscures ouvrages, et qui est prête à s'emporter vivement par lettres pour les obtenir d'une petite librairie britannique.

De mots en mots, des liens se tissent, sur fond de guerre et de manque de denrées alimentaires d'un côté, et sur fond de générosité de l'autre... les lettres donnant lieu pas à pas à des envois de colis alimentaires!

On s'attache aux personnages, même si on ne les connait qu'épisodiquement, par voie postale!

On sourit du ton, de l'humour, et des décalages culturels, de missive en missive.

Un livre qui donne envie d'écrire de bonnes vieilles lettres traditionnelles, et d'en recevoir!

Merci Jean-Pierre pour le conseil!