31 décembre 2009

Bonne Année 2010!




En ce 31 décembre, je m'en viens vous souhaiter des mots doux pour 2010.

Des mots qui éclairent.

Des mots qui surprennent.

Des mots qui changent.

Des mots qui transportent.

Des mots qui touchent.

Des mots qui marquent.


Et pour Pan-or-amiques, je souhaite que vous passiez le mot, pour qu'encore plus de personnes puissent y puiser des idées de lecture pour l'année à venir!


Bon réveillon!


19 décembre 2009

Pour se faire du bien...




Pour vous faire du bien pendant les fêtes, je vous ai trouvé un album B.D. assez unique en son genre: La veille dame qui n'avait jamais joué au tennis de ZIDROU.


Cet album est une mise en B.D. de petites nouvelles. J'aime les nouvelles pour ce qui est si accrocheur quand on les lit: leur chute! Et là on est servi!


En plus, le trait varie à chaque histoire, car ZIDROU a travaillé avec différents dessinateurs!


Alors de quoi parlent ces nouvelles en image? Tout d'abord, de ce qu'on est prêt à faire par amour. Ensuite de l'intimité. Enfin des surpises de la vie.


Je ne veux rien vous révéler de plus, pour que vous puissiez vous aussi vous faire bercer par la magie de ces petits bouts d'histoire.
Cette bande dessinée plaira à tous ceux qui sont en quête de tendresse, d'humour et de sensibilité.
Elle est aussi faite pour ceux qui aiment les histoires courtes, juste quelques pages avant de s'endormir...


09 décembre 2009

Essayer




Suite à mon commentaire sur Quitter le monde, j'ai reçu comme avis de lecteurs que ce n'était pas le meilleur Douglas Kennedy... Qu'il fallait que je lise La poursuite du bonheur. C'est chose faite!


J'y ai retrouvé ce qui fait Le Douglas Kennedy: du romanesque, et encore du romanesque. Mais surtout des femmes fortes, trinqueballées par le destin. Des avocats gentils, attentionés et honnêtes. Des moments de réussite avec bel appartement et argent à la clé, comme des moments de déprime totale au bord du suicide... et des pages qu'on tourne à une vitesse folle, sans se retourner.


Ce qui m'a plu, c'est que ça marche! Comme dans Quitter le monde, la force des émotions est là, l'intruigue est bien menée, les personnages complexes et bien trempés.


Avec en plus, ici, le McCartysme. Ca fait frémir mais on peut presentir Guantanamo.
Cette fois-ci, nous sommes dans le milieu du journalisme et des artistes, plutôt à gauche, et donc en danger en cette période de guerre froide.


Et puis enfin, j'aime la morale de l'histoire: "Vivre, c'est essayer"


A méditer!


04 décembre 2009

Au 36...



Un petit polar français. Ça faisait longtemps. Mais pas une intrigue policière fumeuse à la série télé. Plutôt un reportage documentaire précis et synthétique sur comment la police mène des enquêtes criminelles à Paris. D'ailleurs, le roman a presque la forme d'un rapport.

Tout démarre avec le meurtre d'un CPE d’un collège de banlieue : deux balles à bout portant, tirées par un mystérieux motard au casque noir. Une scène de crime sur un trottoir près d'une cité, et pour les policiers, le même scénario que d’habitude : « Identifier le cadavre, entendre les témoins, annoncer la mort aux proches, assister le médecin légiste lors de l’autopsie, tirer les ficelles, confronter les idées, monter le dossier, vérifier les alibis, travailler les pistes, mettre hors d’état de nuire, obtenir les aveux (…) Des jours de labeur, des nuits d’insomnies et de doutes. » Mais cette fois, ce qu’ils ne savent pas encore, c’est que ce mort est le premier d’une longue liste et qu’ils partent à la chasse d’un serial killer du vendredi…


Tout y est: le décor du
36 quai des orfèvres, les relations entre policiers et substituts du procureur, les liens ambivalents entre les policiers et les journalistes, les façons qu'ont les collègues de se donner des pseudo. Mais surtout, le vocabulaire du milieu est là pour nous plonger dans l'ambiance. On apprend par exemple qu'un "tapissage", c'est aligner un suspect parmi d'autres civils pour voir si le témoin peut le reconnaître ou pas. Mais vous apprendrez aussi ce que veut dire "crever" une affaire, et plein d'autres expressions que je vous laisse découvrir à la lecture du roman. Et pas de panique, l'auteur nous met les explications en bas de page, comme pour mieux nous faire entrer dans son quotidien!

Enquête faite sur l'auteur, Hervé Jourdain, on comprend mieux:
parisien de naissance, et vendéen de cœur, il est lui-même policier depuis l'âge de vingt ans. Il est également passionné de course à pied, ce qui se ressent à la lecture du livre. De fait, il nous fait naviguer entre les amateurs de marathons et les flics, entre La Rochelle, Les Sables d'Olonne, et Paris. On sent le vécu au-delà de l'effet de réel.

J'ai trouvé que les personnages étaient moins fouillés que chez d'autres auteurs qui ne sont pas policiers de formation, comme par exemple Fred Vargas. Par contre, on se rend mieux compte du côté
procédural du métier. Les P.V., les règles de perquisition, les attributions des enquêtes à un service plutôt qu'à l'autre, les archives, les interrogatoires. J'ai trouvé que la clé de l'enigme semblait trop simple au début; je sentais venir le dénouement; et puis en fait non! Pas complètement. Et c'est ça qui m'a fait dire que ce roman vallait le détour!

Ce livre plaira à ceux qui veulent savoir comment se passe une autopsie, comment on traque les personnes via l'internet, et toutes les autres techniques modernes utilisées courament par la P.J.

Ce roman fera le plaisir des amateurs de
Simenon.

Un roman qui piquera aussi l'intérêt de ceux qui côtoient
l'éducation nationale mais aussi le monde de l'édition.

Enfin, je dois dire que j'aime la mise en abyme proposée par l'auteur sur ce que veut dire écrire un polar... Je ne vous en dit pas plus...

Bonne lecture!