Après la Petite Bijou, je lis maintenant Dora Bruder, mon deuxième Patrick Modiano. Ses romans sont comme des Palympsestes, une couche d'écriture de parchemin peut en cacher une autre!
Ainsi, on marche souvent dans les rues d'un Paris, qui est tout à la fois le Paris de la guerre, de l'après-guerre, des années 1960 et de maintenant. On poursuit des visages, sans savoir s'il s'agit d'une personne, ou d'un souvenir faussé par les couches de la mémoire.
On se sent proche de lui, de son vécu. Mais on se sent aussi porté par ses quêtes, par les coincidences de ses introspections.
Il vit avec le passé vivant. Chaque porte, chaque façade, évoque pour lui d'autres temps, d'autres réalités, et s'animent ainsi d'une vie oubliée, voire effacée.
On retrouve les questions liées à l'enfance et à ce qu'on en garde, mais aussi aux rencontres, aux hasards de la vie.
Je pense qu'il a raison quand il écrit que l'écrivain est en quelque sorte voyant. Il sait lire sous la couche écrite les couches perdues...
Enfin, un petit PS: Dora Bruder m'a été offert avec un autre livre qui n'a rien à voir, mais que je ne peux que trop vous recommander, si vous vous êtes plongés dans les Haikus ou dans la lecture de Soie (Cf. Messages précédents): Neige de Maxence Fermine. Une courte pause, et Maxence Fermince vous transporte ailleurs, à travers une fable asiatique qui donne envie d'être funambule dans sa vie et ses lectures.
Funambulez bien en 2007!
Ainsi, on marche souvent dans les rues d'un Paris, qui est tout à la fois le Paris de la guerre, de l'après-guerre, des années 1960 et de maintenant. On poursuit des visages, sans savoir s'il s'agit d'une personne, ou d'un souvenir faussé par les couches de la mémoire.
On se sent proche de lui, de son vécu. Mais on se sent aussi porté par ses quêtes, par les coincidences de ses introspections.
Il vit avec le passé vivant. Chaque porte, chaque façade, évoque pour lui d'autres temps, d'autres réalités, et s'animent ainsi d'une vie oubliée, voire effacée.
On retrouve les questions liées à l'enfance et à ce qu'on en garde, mais aussi aux rencontres, aux hasards de la vie.
Je pense qu'il a raison quand il écrit que l'écrivain est en quelque sorte voyant. Il sait lire sous la couche écrite les couches perdues...
Enfin, un petit PS: Dora Bruder m'a été offert avec un autre livre qui n'a rien à voir, mais que je ne peux que trop vous recommander, si vous vous êtes plongés dans les Haikus ou dans la lecture de Soie (Cf. Messages précédents): Neige de Maxence Fermine. Une courte pause, et Maxence Fermince vous transporte ailleurs, à travers une fable asiatique qui donne envie d'être funambule dans sa vie et ses lectures.
Funambulez bien en 2007!
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