08 janvier 2008

Merveilles du monde




J'avais commencé à me plonger dans Le Canapé Rouge, de M. Lesbre. Il y avait bien un Igor, la Russie, le voyage... mais non, je restais à quai... Alors j'ai ouvert Les merveilles du monde de Célia Houdart, et là le train est parti sans même que je m'en aperçoive. J'ai retrouvé un Igor et de la Russie (curieusement!), la magie des mots en plus!


Célia Houdart nous embarque dans la vie d'un photographe en Suisse, après un orage violent. C'est le quotidien mais tout est différent. Il y a le verre cassé par terre, il y a les odeurs de terre, et les couleurs du ciel d'après. C'est alors que le voyage surgit dans la mémoire du photographe, les fantômes du passé se matérialisent, l'exotisme pointe. Il se rappelle son voyage au Mexique et sa rencontre amoureuse en pleine tempête. Son aveuglement sous le trop plein de lumière et de poussière.


C'est un livre sur les gestes du quotidien, sur les images. C'est un premier roman grand, simple et poétique. Tout en finesse.


Qu'il est difficile d'expliquer pourquoi un livre si frêle, si menu, peut exercer sur nous un tel pouvoir, et un autre nous laisser à côté des pages, à se rire des lignes et des mots.


Et si vous n'êtes toujours pas convaincu de lire Les merveilles du monde, allez donc lire la revue de presse: ici Alors? Je vous l'avais bien dit!!!

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