C'était juste une soirée avec des amis, autour d'un peu de pain, de vin et de charcuterie. C'était juste nous, des jeunes. Et il est arrivé pour nous parler: Sam Braun. Que savions-nous de lui? Si peu et pourtant tant: Entre 16 et 18 ans, il a été déporté à Auschwitz. Son père, sa mère, et sa soeur y sont morts dans d'atroces conditions. Lui est revenu, pesant 35 kilo. Et seul. Il s'est tu, et aujourd'hui il parle et il écrit: Personne ne m'aurait cru, alors je me suis tu, publié chez Albin Michel.
Alors de quoi il nous parle Sam Braun? du PARDON. Un mot qui n'a pas trop sa place dans les média, dans nos bouches, dans nos livres. Et pourtant un mot qui délivre, qui soulage, qui ouvre l'avenir. Pour Sam Braun, le pardon est le plus beau cadeau que l'on puisse se faire à soi même. Le vrai pardon n'a pas de sens. Il est. Point. Il n'est pas réfléchi, il n'est pas compensé, il n'est pas dans l'intellect. Quel beau message que celui-ci.
Comme vous ne pouvez pas tous le voir, l'écouter, j'aimerai vous dire que vous pouvez tous l'entendre par ses lignes. Son livre est numéro 35 des ventes cette semaine. Ce n'est pas LE critère, mais quand même, ça en dit long sur la capacité particulière qu'à Sam Braun à toucher les gens, à leur parler, à les éveiller à eux-mêmes et aux autres, lui parfait inconnu de l'histoire.
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