16 octobre 2006

Fenêtre sur la Hongrie...

Il y a peu, j'avais lancé l'idée d'inclure dans ce blog toutes les citations que je trouverais au fil de mes lectures sur le ''panorama'' et sur les ''pépites'', PAN-OR-AMIQUES oblige! Et bien figurez-vous que je viens de trouver une définition du panorama que je trouve magnifique! Barthes décrit le panorama comme:

''Un éclatement de lieux dont on aimerait occuper chaque place.''

La justesse de ses mots m'a touchée.

Et donc aujourd'hui, je vous emméne dans un autre lieu à occuper dans ce jeu d'ubiquité littéraire qu'offre la lecture de romans! C'est parti pour la HONGRIE!



Jusqu'á présent, je n'avais jamais lu de romans hongrois, et pour tout vous dire, je n'avais pas la moindre idée des romanciers hongrois célebres! Et depuis peu, j'ai eu la chance de pouvoir découvrir Sándor Márai. Pour vous le situer un peu, il s'inscrit dans la lignée de Zweig ou de Musil.

J'ai lu Les braises. Il y décrit l'empire austro-hongrois avec beaucoup de finesse. Il dépeint fort bien un monde finissant, lentement, à petit feu. En peu de mots, il nous fait pénétrer dans les méandres d'une amitié profonde entre un général et son ami d'enfance Conrad. Amitié tendue, qui enferme les traces de brûlures passées et les braises encore luminescentes des différents sociaux et humains.

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