01 avril 2007

Une Sicile immaginaire?

J'ai fait la découverte du Izzo italien, ou plutôt devrais-je dire sicilien: Andrea Camilleri. Vous y retrouvez le même goût pour les intrigues noires, les ruelles populaires, les bons petits plats du coin. (Ca donne très envie de manger des pâtes avec une bonne petite sauce maison bien sûr!)



A la différence des polars venus du nord, les policiers ne sont pas toujours les gentils! Et ça donne du piment à l'intrigue. Disons que Camilleri nous introduit vraiment dans les relations siciliennes de quartier, de famille, de fonctionnaires plus ou moins pourris, et tout ça dans une langue du coin très typique et soignée, dont le traducteur en français s'efforce de rendre compte au mieux.

Les personnages de Camilleri sont haut en couleur et en tempérament. Ils ne sont pas dupes du système et conservent une ironie salvatrice par les temps qui court.

Je vous conseille de commencer par Le Voleur de Goûter pour faire la connaissance du personnage récurrent des intrigues de Camilleri, le commissaire Montalbano, et de son village imaginaire le plus connu de Sicile, Vigata.


Même si Camilleri précise que tout est faux, le nom du village, les morts en pagaille, les histoires du coin, tout semble plus vrai que nature! C'est sûrement pour cela qu'il a besoin de préciser que toute ressemblance avec un lieu ou fait réel est tout à fait fortuite!

Sachez aussi que Camilleri a une deuxième passion: le roman historique. Personnellement, je n'ai pas encore essayé, mais s'ils sont à la hauteur de ses romans policiers, ça vaut sûrement le détour!

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