Suite à mon commentaire sur
Quitter le monde, j'ai reçu comme avis de lecteurs que ce n'était pas le meilleur
Douglas Kennedy... Qu'il fallait que je lise
La poursuite du bonheur. C'est chose faite!
J'y ai retrouvé ce qui fait Le Douglas Kennedy: du romanesque, et encore du romanesque. Mais surtout des femmes fortes, trinqueballées par le destin. Des avocats gentils, attentionés et honnêtes. Des moments de réussite avec bel appartement et argent à la clé, comme des moments de déprime totale au bord du suicide... et des pages qu'on tourne à une vitesse folle, sans se retourner.
Ce qui m'a plu, c'est que ça marche! Comme dans Quitter le monde, la force des émotions est là, l'intruigue est bien menée, les personnages complexes et bien trempés.
Avec en plus, ici, le McCartysme. Ca fait frémir mais on peut presentir Guantanamo.
Cette fois-ci, nous sommes dans le milieu du journalisme et des artistes, plutôt à gauche, et donc en danger en cette période de guerre froide.
Et puis enfin, j'aime la morale de l'histoire: "Vivre, c'est essayer"
A méditer!