C'est l'histoire d'un compositeur. Et je préfère ne pas trop vous en dire plus en fait, pour vous laisser la fraicheur de vous plonger dans son style et dans ces quelques pages qui se dégustent très vite... presque trop vite (110 pages). Juste un petit bonbon, quoi. Ou une gorgée d'un bon thé. C'est selon. Quelque chose qui vous laisse un bon goût dans la bouche.
J'aime la façon dont Christian Gailly décrit les scènes en nous glissant tantôt dans la foule, comme observant un film, guettant son héros au milieu de l'humain massif, tantôt dans l'esprit du personnage: "On voit des gens de dos qui marchent sur un quai en plein soleil. Paul n'est pas parmi eux. Où est-il? Il est peut-être resté dans le train. Terminus. Tout le monde descend. Pas lui. Si. Il est là. Le voilà. On le voit." puis quelques lignes plus loin"Peur du vide. Vertige. Parallèles qui soit disant se joignent à l'infini. Rail, Lame, lignes." En plein dans la tête de Paul, et de sa méditation face au rail... Mais ce roman ne parle pas de gare. Non, il parle d'humanité et de musique. Il parle d'instants partagés ou pas. Il parle d'amour. Et c'est un doux rayon de soleil sur la peau...
Un soleil de fin Août...
Un petit bonheur...
1 commentaire:
Salut Cécile,
Ravie de voir de ce livre que j'aime tant t'a plu aussi.
J'ai fait de belles rencontres musicales cette semaine, presque dignes d'un ouvrage de Gailly: j'ai fait visiter Copenhague au pianiste Eric Lesage et ai retrouvé au service militaire de l'ambassade Aymeric, notre altiste du Cosp. Sacré coincidence, non? Nous avons chanté le concerto pour violon de Mendelssohn sur la place de Kongels Nytov!
Bon courage pour la rédaction.
Musicalement,
Stéphanie
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