Tout commence en juin 1943.... Une prostituée obèse de Bilbao donne vie à un petit garçon qu'elle confie aux Jésuites. Un peu plus tard, en Galice, une femme accouche d'une petite fille et la laisse aux sœurs d'un couvent. Elle revient la chercher dix ans plus tard. L'enfant est belle comme le diable, jamais elle ne l'aimera. Le garçon, c'est Julian. La fille, Victoria. Ces deux-là vont s'aimer et partir vivre à Paris au sein du théâtre de la Michodière (l'un sera gardien et l'autre femme de ménage). Ils auront une fille, Maria, la narratrice du roman...
A 27 ans, Maria consulte une tarologue voyante qui lui dit qu'il y a un mystère sur sa naissance... Elle va alors se mettre à enquêter sur sa famille pour comprendre ce qui se cache vraiment derrière l'histoire de vie que lui ont racontée ses parents.
Maria Larrea reconstitue le puzzle de sa mémoire familiale et nous emporte dans le récit de son existence, aussi incroyable qu'un film d'Almodovar!
C'est un premier roman, fort, autobiographique, féministe.
C'est aussi un récit d'émancipation, car Maria s'extirpe pas à pas de la misère pour rejoindre la FEMIS et devenir réalisatrice.
Un livre pour ceux qui aiment les parcours de vie rocambolesque, les secrets de famille, et les quêtes d'identité et de sens.
Un texte qui plaira à ceux qui aiment l'idée que l'on peut toujours dépasser les préjugés et les moqueries pour devenir qui on est au fond de soi!
Le style est percutant, ciselé, dynamique, plein d'émotions et de couleurs.