27 septembre 2017

Les vies de papier



Un roman très touchant, sur la vieillesse, le Liban, les femmes et la littérature!

Aaliya Saleh a 72 ans et les cheveux bleus, par mauvaise manipulation d'un shampoing! Elle a vécu libre et forte, à Beyrouth toute sa vie, par temps de pais comme par temps de guerre et de chaos. Dans son appartement: des livres mais aussi des pages et des pages de traduction d'ouvrages, des tas de souvenirs, des disques de Chopin.... Elle nous promène dans sa ville, elle nous fait entendre la bande son des lieux, les odeurs des quartiers.

J'aime vraiment ce personnage! Et j'aime le sens de l'anecdote de Rabih Alameddine. Il y a notamment une scène de fuite d'eau mémorable dans l'immeuble! Le texte grouille de citations littéraires et musicales. Le flux de la narration est envoûtant bien que passant du coq à l'âne, au gré de la mémoire.

Un livre pour tous ceux qui veulent découvrir le Liban, son histoire, son ambiance!

Un roman pour les amoureux des librairies et des mots.

Un roman sur la liberté, les choix et le destin.

Ce roman a eu le prix Fémina étranger en 2016 et c'est mérité!

Merci beaucoup Anouck pour ce très beau cadeau!

En plus ce livre bat tous les Libellés de ce blog: Littérature libanaise, Au féminin, Découvrir un pays, Roman d'immeubles et Livres dont les libraires sont les héros! Avis aux amateurs!


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