Une petite pépite géorgienne, La mer noire de Kéthévane Davrichewy.
C'est l'histoire d'une vielle dame, Tamouna, qui va fêter ses quatre-vingt- dix ans en famille chez elle en France, et qui se souvient de son enfance en Géorgie, et de l'exil que sa famille a dû connaitre en pleine révolution. C'est un balancier qui nous emporte du passé vers le présent, puis le passé, puis le présent... et qui nous montre la difficulté des exilés, entre deux terres, entre deux cultures, entre deux envies. Il y a tous les non-dits, il y a les doutes, et il y a malgré tout une force, de la joie, et des chants au milieu des vieilles photos.
C'est aussi et surtout une histoire d'amour. L'héroine a quitté le pays adolescente, alors qu'elle vivait ses premiers émois avec Tamaz, et la vie va les faire se croiser et se recroiser au hasard des jardins et des salons. Il y a la force des sentiments et les flots du quotidien. Suffit-il d'y croire pour que tout soit possible? Entre occasion manquée et rêve porteur d'avenir, le roman trace son chemin.
Un livre pour en apprendre d'avantage sur la Géorgie et les Géorgiens.
Un texte qui parle très bien des communautés d'exilés recrées ici ou là pour tenir.
Un roman d'amour délicat et doux.
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