C'est l'histoire d'une rencontre. Celle entre deux enfants Afghans qui ont fui un camp de réfugiés de Macédoine et d'Elliniki, une très vieille femme grecque qui vit seule dans les montagnes.
Un jour, elle note que certains des petits gâteaux qu'elles avaient mis au bord de la fenêtre pour refroidir ont disparu. Au lieu de s'énerver, elle va s'inquiéter du sort de ces deux jeunes et tout faire pour les aider à retrouver l'Autriche, leur projet.
C'est un roman plein d'humanité, de bienveillance, d'entraide. Autant dire que ça fait du bien!
Très beau personnage de femme courageuse. Un peu sorcière, un peu grand-mère, un peu débrouillarde et tout ça à la fois.
J'aime bien l'idée que Carole Declerq fasse de Feriel et son frère Hamza des héros grecques.
J'ai trouvé des passages très justes sur le traitement des migrants, notamment l'enchainement des personnages qu'ils côtoient: le passeur, l'administrateur, l'humanitaire.
Très belle plume.
Merci Marie-Louise pour le conseil!