05 septembre 2024

Toute la lumière que nous ne pouvons voir

 

Marie-Laure, jeune aveugle, vit seule à Paris avec son père. Ce dernier lui a confectionné le quartier en miniature pour qu'elle puisse bien apprendre à s'y repérer. Il travaille au jardin des plantes et l'emmène souvent au muséum.

Werner, lui, est orphelin. Et il vit comme il peut dans un foyer avec d'autres enfants dans la même situation, en Allemagne. Pour s'occuper, il démonte une radio et finit par devenir un pro de la réparation de poste TSF. Le soir pour se dépayser et se réconforter, il capte de façon cachée des radios clandestines.

Nous sommes dans les années 30. 

Et puis, la seconde guerre mondiale éclate. Marie-Laure va devoir fuir Paris et Werner va être enrôlé dans l'armée, pour s'occuper justement de la radio.

Vous vous en doutez, la vie va finir par les rapprocher.

Mais je ne vous en dis pas plus.

C'est une histoire très romanesque, avec plein de belles coïncidences!

Les personnages sont attachants, chacun avec leur exutoire: la lecture de Jules Vernes pour elle, la réparation et le bricolage de poste radio pour lui. Beau personnage aussi que celui du père de Marie-Laure.

Un roman historique qui plaira à ceux qui s'interrogent sur la vie des civiles pendant la guerre. 

Un roman d'apprentissage, qui montre comment les épreuves peuvent faire grandir et devenir soi-même.

Une lecture facile, car les chapitres sont courts et on alterne aisément d'un personnage à l'autre.

Bref, avis aux amateurs de fresque sous l'occupation! 

Il paraît qu'ils en ont fait une série TV mais je ne l'ai pas vue.

 




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