Un premier roman chez l'Olivier, qui est un peu un Sex and the city mais à Paris, sous la plume d'une khâgneuse à la plume fine, Julie Marx: La journée de la vierge.
Notre narratrice a décidé de rester à Paris en ce 15 Août, pour apprivoiser sa solitude. Enfin elle n'est pas vraiment seule: il y a Beethoven, sa plante verte qui ne se porte pas au mieux; il y a aussi sa voisine suicidaire... et il y a surtout toute une galerie de personnages qui font sourire!
Julie a le sens de l'anecdote et du détail, le sens de l'ironie aussi. Certaines scènes sont très cinématographiques!
J'aime tout particulièrement comment elle matérialise les gestes de la célibataire: se gratter le dos contre un mur, car personne à qui demander... Entre autres!
J'ai été intéressée aussi par le fait que chacun des personnages trouve une clé, une posture, face à la solitude, un peu comme dans La condition humaine de Malraux, chacun des personnages trouve un sens à sa vie à sa façon.
Evidemment il y a aussi un jeune homme sur le chemin, et ce qu'il faut de suspense!
Il y a enfin une réflexion sur les auto-entrepreneurs ou free lancers, les solitaires abandonnés du capitalisme?
Un roman à offrir à ses copines ou sœurs célibataires!
Un livre qui peut se lire d'une traite ou par chapitre, le soir, un peu comme on regarderait un épisode d'une série girly!
Merci à Julie pour son sens de l'observation tragique et drôle, pour son analyse de ce que le vide affectif en métropole surpeuplée de touristes peu donner et pour cette chouette signature à Libralire jeudi soir dernier.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire