07 janvier 2018

l'ordre du jour



L'ordre du jour raconte l'histoire au niveau micro, l'histoire des tâches de café sur la table, des hésitations dans les réunions, des sourcils qui se froncent ou pas.

C'est un roman qui éclaire les liens entre l'Allemagne et l'Autriche au début du nazisme et au commencement de la seconde guerre mondiale. On y a voit les deux chanceliers se faire face dans des moments incroyables de l’histoire et ses tournants.

C'est aussi un livre qui éclaire les liens entre grandes entreprises et gouvernement sous le nazisme. Opel, Siemens, etc. Qu'ont vraiment fait les industriels allemands ? En quoi croyaient-ils?

Ça se lit vite, c'est court. On a l'impression d'être dans les coulisses du pouvoir nazi. Mais ça fait bizarre aussi de ne pas avoir le making-off. On aimerait comprendre qu'est ce qui est repris d'une autobiographie d'un des participants de la réunion, qu'est ce qui est inventé de toute pièce. On sent qu'Eric Vuillard s'est documenté, et on aimerait savoir où et quoi est influencé par quelle source ou archive.

Evidemment c'est un roman qui pose la question de qui est responsable, qui a laissé faire, qui a soutenu, et pourquoi.

Un livre qui plaira au féru d'histoires.

Un roman pour ceux qui aiment les séries comme A la maison blanche.

A lire d'une traite je trouve, pour un voyage en train, puis à débattre en croisant avec des regards d'historiens!

Merci à Jonathan pour le prêt!

Ainsi j'ai lu le Goncourt 2017!





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